Cette année, les récoltes français commencent très tôt, en grande partie à cause des conditions climatiques. Les vignerons ont pâti d’un hiver doux et d’une pluie tardive pendant l’été. Ce climat a favorisé l’apparition de maladie. En parallèle, la production 2007 - estimée à 49,9 millions d'hectolitres de vin, en baisse de 5% par rapport à l’année précédente- sera une des plus faibles depuis 2000. Ce résultat est aussi du à la campagne d’arrachage favorisée par l’Europe. La France n’est pas la seule à connaître une baisse de sa production. L’Italie est elle aussi touchée avec une récolte de 45 millions d’hectolitres soit une baisse de 10 %.
L’impact sur le marché français n’est pas forcément négatif. En dépit du faible volume, la précocité des vendanges est synonyme de qualité. La baisse des volumes va favoriser la baisse des stocks qui avaient handicapé les producteurs français les deux années précédentes.
Cette récolte est donc aussi une opportunité à saisir pour les producteurs français de se positionner sur le marché mondial avec un vin de qualité. Car le marché mondial loin de diminuer comme la consommation en France est en croissance (selon Vinexpo il devrait croitre de 10% par an). Ce développement s’accompagne par l’entrée de nombreux acteurs que l’on n’avait pas soupçonnés alors.
La Chine est devenue en quelque année le cinquième vignoble mondial et bien que certains acteurs étrangers comme les français ou les australiens sont déjà présents, la majorité des investisseurs sont chinois. Si la consommation locale se développer, on imagine le poids des acteurs du marché chinois d’ici quelques années. La Chine n’est pas la seule à se positionner sur le marché du vin, le Japon, la Corée, l’Uruguay, l’Inde ou le Maroc suivent le même mouvement.
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