Aujourd’hui, le problème semble s’être déplacé car l’enjeu excède de loin une adéquation entre un être humain et son milieu environnemental (climat, zones d’alimentation, etc). J’ai plutôt l’impression que nous devons nous adapter à la propre compétition que nous avons créée. Celle des enjeux économiques, du confort, du pouvoir, de l’argent, voir de la possession de l’autre (compétition sexuelle).
Dans les pays industrialisés (mon propos se limite à eux biens sûr), disons que globalement nous ne devons plus chercher des silex pour faire du feu et que la modernité apporte des moyens d’adaptation efficace (nourriture, électricité, chauffage, transports…).
Pourtant, il me semble que la sélection n’en est pas moins présente.
Mais alors quels critères forgeront l’homme de demain ? Car c’est bien toute la question. Nous mutons en permanence (y compris sur le plan physiologique. Notre aspect physique est par exemple en cours de modification). J’espère simplement que nous ne devrons pas nous façonner selon une compétition narcissique et qu’enfin, la concurrence servira la stimulation intellectuelle et l’expansion de l’Homme vers une société plus apaisée, portée par des valeurs artistiques et existentielles.
Finalement, curieuse de se comprendre et de comprendre ou bien de sentir l’univers par lequel elle est enveloppée.