Début novembre on est allés jusqu'au musée pour commencer à lui donner une tête acceptable en vue de l'inauguration de la nouvelle aile prévue... pour plus tard. On a quelques difficultés à faire comprendre au recteur de la fac qu'un bâtiment vide n'est pas très fonctionnel, et que donc, des tables, des chaises, des armoires et étagères, en quantités supérieures à 2 nous aideraient grandement. Lui il a du mal à nous faire comprendre que les fonds de poche de la fac sont secs et archi-secs, mais que quand-même on plante des arbres, et on fait une clôture périmétrale de tout le campus... enfin, on imagine bien oui. Ce qu'on comprend moins bien c'est que l'université ne se sent pas dans l'obligation de soutenir les projets d'extension universitaire, non seulement parce que c'est un outil de travail précieux pour nous, pour notre équipe, pour notre labo de recherche, et aussi pour les chercheurs et étudiants extérieurs, mais c'est aussi l'image de la fac, là-haut à 3.500 m d'altitude, pour tous les touristes, pour tous les visiteurs... Bref, voici voilà le musée avec sa toute nouvelle allure :
Jouer au puzzle avec le suri
Poser les vitres et faire l'installation électrique,
passer les murs à l'acide et à la brosse métallique
et poser les interrupteurs...
Je précise que bien évidemment il n'y a pas l'électricité au musée, bien que l'installation électrique soit faite dans la partie ancienne, on fonctionne avec un groupe électrogène pour éclairer l'exposition et dans les cas d'urgence pour le reste. Le moteur étant en panne, on visite à la lumière du jour... ça a son charme ! Enfin, on est très optimistes penserez-vous, pour faire une installation qui n'a pas d'utilité... mais oui. Oui on est très optimistes. Aussi, il faut avouer, une turbine électrique a été installée à quelques centaines de mètres plus bas que la cascade (El Chorro, vous l'avez en photo dans l'article que je vous ai mis en lien plus haut) et en novembre ils étaient en train d'installer les générateurs et de passer les câbles dans le village... on espère donc avoir bientôt l'électricité au musée !!!
Avec tout ça, on a quand-même trouvé le temps (celui-là on le trouve toujours !) de faire les cons
et de faire des pauses...
fallait bien ça...
Tiens d'ailleurs cette confiture, là sur la table, elle était périmée.. je me suis réveillée au milieu de la nuit avec une super envie de vomir, et j'ai passé toute la journée suivante au lit avec 39° de fièvre. Ça m'apprendra...
puis remonter un vase funéraire avec Valeria et Christian,
Moi je trouve que quand-même, ça commence à paraître imposant. Il y a encore d'autres projets de constructions attenantes au musée : une serre, avec système de circulation d'air intérieure (je
trouverai des plans pour vous montrer comment on pense profiter de la chaleur très importante fournie par le fort rayonnement de la puna), un bâtiment pour l'artisanat, qui abritera un ou deux
métiers à tisser (dans cet article, le musée dans son ancienne apparence, et le métier à tisser de Doña Rosa, sans textile parce
que c'était un jour de grand vent) pour que les tisserandes puissent travailler même les jours de vent ou de mauvais temps et leurs productions proposées à la vente aux visiteurs.
Enfin, donc, on est partis 4 pour 5 jours pour :