Nés d'une vision d'horreur même fugace, mais qui semble s'être imprimée irrémédiablement dans la mémoire, les troubles post-traumatiques - pensées fixes, cauchemars, nuits d'insomnie, peur panique, phobies et déchéance, parfois jusqu'au suicide, - sont bien plus répandus qu'on n'imagine. Peut-être un soldat sur trois ou quatre en sera atteint, comme le laisse entendre Jean-Paul Mari, grand reporter pour le Nouvel Observateur, qui vient de consacrer un livre au sujet et à sa propre expérience.
C'était déjà le thème de Danse avec Bachir. Soit dit en passant, les films d'horreur jouent des mêmes ressorts et je ne serais guère surprise qu'ils provoquent les mêmes effets sur le spectateur, même si en théorie ils permettent encore tant bien que mal une mise à distance, parce que "ce n'est pas réel". Mais lorsque c'est réel...
Jean-Paul Mari, Sans blessures apparentes, Paris (Robert Laffont), 2008.
http://sansblessuresapparentes.blogspot.com (le site internet ne semble pas fonctionner très bien)
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