Requiem pour Gaza

Publié le 04 janvier 2009 par Melusine
Que dire qui n'ait déjà été dit, toujours en vain. 50 ans que ça dure.
L'Etat du peuple juif, comme il se nomme, s'est construit, se construit sur l'anéantissement des habitants de Palestine. Rien de surprenant. C'était inévitable, mathématique même, à partir du moment où, en 1948, une pièce rapportée, le mythe "Israël", s'est fiché de force dans la carte du Proche-Orient, faisant voler en éclats l'équilibre précaire d'une région où se croisent trop de cultures et trop d'enjeux.
Israël ou l'état de guerre permanent, la guerre à tout ce qui n'est pas Israël ou inféodé, la guerre à son prochain - le Liban, voisin trop prospère qui lui faisait concurrence, - la guerre aux Arabes, la guerre comme mode d'existence, comme pensée, comme absolu, comme vengeance contre le genre humain qui a permis "la Shoah". Voilà qui justifie tout, couvre tous les crimes, les bombes à sous-munitions, le phosphore, les missiles envoyés sciemment sur des cibles civiles, des enfants, au très vertueux prétexte d'éliminer quelque prétendu "terroriste". Une guerre où les dommages collatéraux dépassent de loin les atteintes directes à la cible, Hamas ou autre... A vomir !
Dieudonné a raison. En s'obnubilant sur "la Shoah" - on a même trouvé un nom spécial pour mettre l'exécution de Juifs à part des autres massacres de l'Histoire, - on tait les souffrances endurées par d'autres, y compris celles que nous-mêmes avons subies, celles que certains de nous subissent, et surtout on tait les massacres d'aujourd'hui, ceux qui se passent sous nos yeux et qu'on ne veut pas voir, qu'on ne veut surtout pas voir lorsque leurs auteurs sont des Juifs. Permis de tuer.
A vomir, je vous dis. Chaque petit Français doit porter le poids des souffrances d'un petit Juif d'un autre siècle (encore une invention à Sarko), mais il n'y aura pas de larmes pour les habitants de Gaza, affamés, sans eau ni électricité, écrasés sous les bombes et les chenilles des chars.
Dies irae !
Extrait du Requiem de Mozart interprété en la cathédrale de Salzbourg
par le Berlin Philharmonic Orchestra sous la direction de Claudio Abbado
(concert en hommage à Herbert von Karajan, 1999)

 

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