Gaza, extermination

Publié le 15 janvier 2009 par Melusine
Oui, je vais être noire, très noire. Aux âmes sensibles : n'allez pas plus loin, vous allez vomir.
Décombres. Anéantissement. Mort. Je ne peux même pas montrer les photos tellement c'est atroce.
Vous avez entendu parler du Zyklon B, mais le phosphore blanc, l'uranium, ou encore le tungstène, composant des DIME (Dense Inert Metal Explosive, fabriqués par Boeing), vous connaissez ? Vous savez ce que ça fait sur des humains ?
Témoignages :
Israël utilise une arme expérimentale à Gaza
Des bombes plus que meurtrières
En plus du phosphore blanc et de l’uranium appauvri, l’armée israélienne a utilisé un nouveau type de bombe dans la bande de Gaza. Le DIME, un explosif expérimental, provoque des blessures très graves, difficilement traitables.
Deux médecins norvégiens [de l'association humanitare Norwac], seuls Occidentaux présents dans l'hôpital de la ville de Gaza expliquent le désarroi des médecins locaux devant un nouveau type de blessés, des personnes aux jambes amputées, brûlées... Un médecin palestinien témoignait de son impuissance dimanche sur Al-Jazeera, parlant d’une matière qui "provoque la mort et brûle les vaisseaux". Israël s’en ait déjà servi en 2006 au Liban et à Gaza.
"A 2 mètres, le corps est coupé en deux; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d'aiguilles. Nous n'avons pas vu les corps disséqués, mais nous avons vu beaucoup d'amputés (…). Des expériences sur des rats ont montré que ces particules qui restent dans le corps sont cancérigènes", ont ajouté les deux médecins norvégiens."
cf. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gz4XI2em7iIRbmhvbUK3FKzePhIA
Déjà en 2006 :

Ces blessures mystérieuses que personne n’expliquait
Général Abou Houli a 43 ans et a été brancardier pendant des années à Deir Al Balah, au volant des ambulances pendant les incursions militaires. Mais le matin de ce 19 juillet, alors qu’il porte secours aux victimes d’une explosion dans le dédale des ruelles étroites de Mughazi Camp, survient quelque chose : un engin tombe du ciel, probablement lancé par un drone israélien. Il plane devant lui avec un léger sifflement, il ne fait aucun bruit même quand il touche terre. Tout d’un coup la détonation : Anwar se retrouve par terre, une jambe coupée à la hauteur du tibia, le corps lacéré par des coupures microscopiques et par une poudre qui semble rester sous la peau, en le brûlant. Pendant le transport à l’hôpital, la poudre lui ronge la peau, coagule les vaisseaux sanguins, nécrose les tissus, comme si elle les « vieillissait ». Les médecins se retrouvent impuissants face à la nécrose rapide et ne peuvent qu’amputer, sans trouver d’éclats qui expliquent les coupures et les brûlures.
La suite de l'article d'Annalena Di Giovanni ici :
http://kelpolitique.blogspot.com/2006/10/dime-petite-et-mortelle-voici-larme.html

Des précisions :

"Si ce qui a été testé à Gaza étaient des Dime, comme cela semble très probable, les effets produits semblent plus graves que ceux des anciennes bombes en acier. Quelques centaines d’éclats sont remplacés par une nuée déchirante de particules incandescentes qui pénètrent, coupent et brûlent leurs victimes jusqu’aux os. En l’espace de quelques minutes, elles provoquent la nécrose de membres entiers, et se déposent, à la fin, à l’intérieur du corps sans possibilité d’extraction."
Et pour ceux qui survivent à leurs blessures, le sursis sera probablement de courte durée :
"Des tests réalisés jusqu’à présent dans les laboratoires militaires du Maryland auraient mis en évidence, selon le New Scientist de février 2005, une mortalité de 100 % sur les cobayes : exposés à des fragments de tungstène, en l’espace de 5 mois, ils développent tous la même forme rare de cancer, le rabdo sarcome."
Sharif Sarhan est photographe à Gaza et lui-aussi montre cela.
 

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