Je vous souhaite une très belle année 2009, quelle soit plus que jamais riche en découvertes!
Pour commencer en beauté voici petit "coup de zinc" que je voulais vous faire partager.
Sur la route des vacances, après avoir passés les premiers jours en famille à Agde pour Noël, nous avons décidé de remonter doucement mais sûrement vers la Bourgogne où nous avons fêté la nouvelle année avec nos amis...Décidés à nous faire plaisir, après tout, c'était encore un peu Noël; nous avons posé nos valises pour une nuit et une journée dans notre hôtel "coup de coeur", le New Hôtel of Marseille " juste en face du Pharo.
Marseille, la première fois que je l'ai découverte, c'était par son port et les longues heures d'attente pour prendre le ferry pour la Corse, j'étais enfant et je me souviens encore de cette lumière magnifique de fin d'après-midi lorsque nous avons quitté le port la première fois laissant s'éloigner progressivement l'imposante et protectrice Notre Dame de la Garde et la coté déchiquetée...Mais à l'époque, elle m'avait paru impressionnante, presque hostile.
Puis, je l'ai redécouverte bien des années plus tard, avec mon "Zinc de mari" notamment pour un "événement très évenementiel" ...Et j'ai aimé définitivement son coté sauvage et indomptable, la diversité de ses atmosphères du Panier à l'Estaque aux quartiers plus centraux et sa corniche. Ca bouillone, ça vibre, ça sent le Sud, la Méditerranée à plein nez, je m'y sens bien.
Dans la rubrique "Culture culinaire", je ne m'étendrai pas sur la bouillabaisse pourtant LE plat typique de Marseille.
Il parait que les meilleures sont faites "maison" et se dégustent chez les marseillais. D'après ce que nous avons entendu et lu, seuls les touristes prennent une bouillabaisse dans les restaurants...Alors bon, le prétexte était tout trouvé pour se réfugier pour un repas "gourmet" au Café Victor, le restaurant du New Hotel. Accueil chaleureux, décor épuré et design, parquet en bois foncé, mur blanc de blanc avec toiles d'art contemporain exposées, ici on ne surjoue pas, tout est de bon goût aussi bien pour la déco de l'hôtel que pour le Café.
La carte est quant à elle, minimaliste: quelques entrées, plats, desserts; le rapport qualité/prix imbattable: un premier menu entrée/plat/dessert à 25 euros pour une "nouvelle cuisine" fine, à la fois sobre et un brin audacieuse préparée par un jeune chef, Jérome Pollo.
Pour le plat, on se laisse tenter par de l'agneau servi sur un lit de purée de pomme de terre maison parfumé à l'huile d'olive et agrémentée d'un filet de tapenade. Au dessert, la panacotta au carambar et chantilly "saveur d'enfance"est légère comme un nuage qu'on transperce; et la faisselle aux fruits confits dattes et figues est originale et délicieuse.
Nous sommes impressionnés par le monde au restaurant pour ce lendemain de Noël...Notre voisine de table, une élégante vieille dame de 82 ans, new yorkaise, nous interpelle gentillement et malicieusement avec son accent très "Cote Est"(Yes je comprends tout ce qu'elle dit!). Elle lit une revue américaine et ne peut s'empêcher de nous faire partager les raisons de son éclat de rire! Pretexte pour une petite discussion bien agréable avec une mamie grande voyageuse...L'anecdote? Un homme qui a retrouvé une tranche de bacon enfoui dans un ouvrage dans une bibliothèque en Caroline du Nord, une anecdote qui ne peut arriver qu'en Amérique!
Pour accompagner notre repas, nous choississons un vignoble provençal situé près d'Aix-en-Provence et que nous affectionnons particulièrement, Château Simone.
Nous testons pour la première fois son rosé. Nous ne sommes pas déçus: la couleur de la robe est d'un ocre aussi intense qu'un coucher de soleil marseillais, il est léger, fruité et se marie très bien avec nos plats...
Le Café Victor est définitivement une adresse "coup de zinc" à Marseille!!!