Après la souffrance de la fin de la guerre d'Algérie est né l'espoir avec le rapatriement en France. Très vite, cet espoir s'est transformé en amertume et déception et a ouvert la porte à la revendication avec ses lots de rapports, de pétitions, de manifestations, de grèves de la faim, d'occupation de bâtiments, de prises d'otages. Ce temps tire à sa fin.
Harkis de la souffrance à l'espoir
Une partie de la première génération a déjà quitté ce monde, l'autre n'aspire qu'à une vie calme, reposante, et pour certains, spirituelle.
La deuxième génération, celle née en Algérie a aujourd'hui 50 ans et n'attend plus rien, même lorsque sa situation est précaire.
L'autre partie, même si elle s'identifie comme appartenant à la communauté harkie, ne sait pas très bien ce que cela signifie. Elle a tendance à préférer oublier cette partie d'histoire
incomprise.
Certes, il y aura toujours quelques uns qui continueront à chercher à tirer profits, matériel, financier, ou politique du drame des harkis. Mais ils seront de moins en moins écoutés à mesure que disparaîtront les témoins des évènements.
Mais la douleur du drame harki a tendance à s'estomper, la cicatrice de ceux qui l'ont vécu rappelle toujours un passé et un destin qui s'est imposé à eux.
C'est pourquoi, nous pensons que le temps de la revendication est passé pour laisser la place à un travail de mémoire.
L'entretien de cette mémoire, de ce patrimoine historique de notre histoire passé est important à plusieurs égards. Nous sommes surs q'un jour viendra ou la France sera fière d'avoir en son sein des descendants d'anciens harkis qui l'auront enrichie par différents apports ( humain, culturel et scientifique).