Une collecte nationale de témoignages oraux des anciens d’Algérie a été lancée par le Ministère de la Défense pour enrichir l’historiographie. Dans le Loiret, Marcel Mallet Président de l’association de l'UDAC est le premier à s’être prêté au jeu et à livrer ses souvenirs.
Les associations de harkis ont-ils été informés de cette démarche !!!!!!
Lancée à l'initiative du ministre délégué aux Anciens combattants, la collecte nationale des témoignages oraux des Anciens combattants de la guerre d'Algérie est pilotée par la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du département ministériel et réalisée, dans les départements, par les délégués à la mémoire combattante des services départementaux de l'Office national des Anciens combattants et victimes de guerre (ONAC).
Des témoignages vont être recueillis ; ils seront conservés par le service historique de la défense. Alors Mesdames et Messieurs rapprochés vous auprès des services départementaux de l'ONAC qui sont chargés d'assurer la collecte dans leur département. Cette campagne nationale demande un lourd investissement de la part de ces services et mobilise toutes les énergies.
À ce jour la collecte de témoignages doit être initiée dans tous les départements avec la collaboration des associations de harkis.
Il faut savoir que la campagne de collecte devant couvrir à terme l'ensemble du territoire, certains départements seront sollicités pour participer dès qu'un délégué à la mémoire combattante y aura été affecté dans le cadre du contrat d'objectifs et de moyens de l'établissement public.
Extrait du discours :cliquez-ici
Congres national de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie
Dimanche 19 octobre à Bordeaux
Discours de Jean-Marie BOCKEL
Secrétaire d’Etat a la Défense et aux Anciens Combattants
…C’est parce que nous savons que le devoir de mémoire est primordial, que mon prédécesseur a lancé, voilà plus de 4 ans, une vaste opération, que je poursuis, de collecte des témoignages oraux des acteurs de la guerre d’Algérie.
Il en a confié le pilotage à la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) et la mise en œuvre à l’ONAC.
En 2008, ce sont plus de 600 témoignages oraux, venant de tout horizon : hommes du contingent, militaires de carrière, et d’autres, qui ont été récoltés.
Ces récits de vie permettent de donner une autre perspective à la guerre d’Algérie en donnant la parole à ceux qui ont participé à ces évènements.
Ces témoignages, à la fois historiques et sociologiques, vont permettre d’honorer la mémoire de ces milliers de soldats morts de la Guerre d’Algérie ainsi qu’aux victimes civiles.
S’agissant de la « Fondation pour la mémoire de la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie », le schéma de création se met peu à peu en place.
Les statuts ont été validés au cours de l’été par une réunion interministérielle et les trois millions d’Euros prévus dans le cadre de cette création de budget 2008, seront préservés sur un compte spécial de l’ONAC dans l’attente de la finalisation du schéma définitif de création.
« Se souvenir pour préserver l’avenir », c’est le sens de l’action que vous menez avec opiniâtreté pour faire valoir le 19 mars 1962 comme journée nationale de commémoration.
Mais force est de constater qu’il n’existe pas encore de consensus national à ce sujet.
Comment donc traiter le 19 mars ?
Je ne compte pas, pour être franc, me distinguer de mon prédécesseur à ce sujet. Nous vivons dans un Etat de droit libre et démocratique.
Rien ne s’oppose donc à l’organisation de commémorations dans le calme et la dignité…