Aujourd'hui où nous commémorons le quatre-vingt-dixième anniversaire de l'Armistice de la Grande Guerre, n'oublions pas ceux qui dans le peloton payèrent comme les autres de leurs vies leur engagement dans le plus grand conflit de l'histoire du XXe siècle. Ne les vénérons pas comme des héros de la République, laissons cela aux propagandistes de l'époque. Non, respectons-les seulement comme de braves gars qui, comme leurs voisins de tranchées et d'infortune, boulangers, ronds de cuir, paysans et ouvriers, sont partis avec plus ou moins d'enthousiasme faire ce qu'ils pensaient être leur devoir.
Les récits de vos exploits sportifs vous ont survécu. Faisons en sorte que vos silhouettes, à jamais disparues dans le fracas du champ de bataille, ne soient elles non plus jamais oubliées…