Une équipe française du CNRS et de l’Inserm, associée à des collègues britanniques de l’Impérial Collège a balayé le génome entier de 2 796 volontaires français, notamment des enfants dont 1 380 avaient une obésité familiale sévère, comparés à 1 416 sujets minces, ce qui leur a permis d’identifier trois nouveaux gènes associés à l’obésité et à la prise de poids dans la population européenne
Ils ont pu établir une carte génétique de l’obésité sévère grâce aux puces à ADN qui permet de visualiser très rapidement les différences d’expression entre les gènes à l’échelle d’un génome complet, ce qui constitue leur apport à l’avancement des connaissances.
Cette découverte devrait permettre, selon les spécialistes, d’aider à trouver des médicaments qui permettraient de bloquer les troubles de l’obésité.