Les dirigeants des banques françaises ont renoncé à leurs bonus pour l’année 2008. Personne ne s’est aventuré à calculer la somme exacte à laquelle chacun renonçait précisément, puisque personne ne sait exactement comment cela fonctionne. Moi non plus. Mais la simple logique devrait dicter que ces primes soient indexées sur les résultats de l’entreprise. Autrement dit, que cela fonctionne un peu comme notre bonus à nous, pour notre voiture. A bon conducteur banquier, bonus ; mais à mauvais, malus. Vu les résultats des établissement en question qui les conduisent à réclamer 10,5 milliards d’euros à l’Etat, une seule conclusion s’impose : en réalité les banquiers ont fait croire qu’ils renonçaient à leur bonus afin d’échapper à leur malus. Bravo.
Olivier Zilbertin