Selon des sources militaires citées par “Haaretz”, l’armée a tiré deux types d’obus contenant du phosphore : des obus d’artillerie fumigènes de 155 mm contenant une faible quantité de phosphore et des obus de mortier de 120 mm à forte concentration de phosphore.
Une équipe de l’ONG qui s’est rendue à Gaza en début de semaine affirme avoir trouvé des particules de phosphore et des obus à l’intérieur et à proximité des maisons. ‘Nous avons vu des rues jonchées de débris, qui prouvent l’utilisation de phosphore blanc, y compris des particules incandescentes et des restes d’obus tirés par l’armée israélienne’, a déclaré Christopher Cobbsmith, expert en armement. Sur le site du Guardian, plusieurs vidéos prises par l’ONG International Solidarity Movement corroborent les observations des membres d’Amnesty. On y voit notamment un garçon de 15 ans, gravement blessé au dos lors du bombardement de sa maison. ‘Il a été brûlé au phosphore’, explique un médecin.
ISRAËL ASSURE RESPECTER LES CONVENTIONS INTERNATIONALES
Utilisé comme fumigène et dans la fabrication d’obus de mortier, cet agent toxique peut provoquer de graves brûlures de la peau et endommager le foie, le coeur ou les reins. A ce jour, aucun traité international n’en interdit l’usage. Seule la Convention sur les armes classiques de 1980, et particulièrement le protocole III ’sur l’interdiction ou la limitation des armes incendiaires’, précise qu’elles sont strictement prohibées dans les zones peuplées de civils…. lire la suite de l’article sur Le Monde.fr
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