On n'avait pas rêvé, on l'avait bien entendu pendant la campagne électorale... Et c'était même le 26 avril 2007, soit entre les deux tours, là où on pèse ses mots, là où les paroles engagent auprès des électeurs qu'on va chercher un par un :
- Il était certainement utile qu’on les envoie, dans la mesure où il y avait un combat contre le terrorisme ; mais la présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisif.
- Même s’il faut poursuivre une présence pour empêcher les Talibans de revenir au pouvoir… ?
- Je vous ai dit qu’elle était ma réponse. Il y a eu un moment donné pour aider le gouvernement de Monsieur Karzaï où il fallait faire un certain nombre de choix. Et d’ailleurs le président de la République a pris la décision de rapatrier nos forces spéciales et un certain nombre d’éléments. C’est une politique que je poursuivrai. Et de toute manière si vous regardez l’histoire du monde, aucune armée étrangère n’a réussi dans un pays qui n’était pas le sien. Aucune… Même la Chine sur le Vietnam, les Japonais… Aucune, quelque soit l’époque, quelque soit le lieu. Donc de toute façon…
Faut-il qu'il ait aimé les hot-dogs de Bush au mois d'août, Sarko...
Ah oui, rien à voir : son demi-frère Olivier Sarkozy a été nommé en début de mois d'avril co-directeur financier du groupe Carlyle, une information reprise un peu partout mais, comme c'est étrange, sans qu'on fasse le rapprochement avec le 180° sur l'Afghanistan. Rappelons que le groupe Carlyle a été le gros bénéficiaire d'une opération immobilière calamiteuse pour le contribuable français décidée lorsque Nicolas était ministre à Bercy, opération dont plusieurs médias ont également parlé. Mais sans faire non plus le rapprochement. Ca n'a strictement rien à voir, c'est comme ses liens avec Tom Cruise, d'ailleurs je me demande pourquoi j'en parle...
On me dit que nos généraux l'ont un peu mauvaise. Mais le compte en banque de la famille Sarkozy vaut bien la peau de quelques légionnaires, non...?