Royal Bank of Scotland, l'un des premiers établissements bancaires britanniques, a indiqué qu'il pourrait enregistrer des pertes records en 2008, en raison de fortes dépréciations. Ainsi, le groupe bancaire attend une perte annuelle avant éléments exceptionnels comprise entre 7 et 8 milliards de livres et des dépréciations exceptionnelles de 15 à 20 milliards de livres.
Voilà le problème du hors bilan : on ne sait jamais ce qu'il recèle.
Si l'acquisition ou plutôt le dépecage du groupe néerlandais ABN AMRO entre RBS, Fortis et Santander avait été célébré en grandes pompes, ce rachat a depuis été qualifié de «désastreux» par Alistair Darling, le chancelier de l'Echiquier. Le gouvernement britannique a déclaré aujourd'hui qu'il pourrait de nouveau monter au capital de la RBS, portant sa participation à 70% dans le cadre de son plan visant à relancer les prêts bancaires et l'économie. La banque britannique est aujourd'hui détenue à 58% par l'Etat britannique. Ce seuil avait été atteint à l'issue du premier plan de soutien au secteur bancaire, lancé fin 2008.
Dans le sillage des ces pertes catastrophiques, l'ensemble des banques européennes dévisse.
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