"C'est une possibilité intéressante pour traiter la question cruciale des discriminations raciales. J'ai moi-même prôné la photo de famille dans les bilans des entreprises".
Bref : un chiffrage au faciès. Eric Besson, ministre de l'Immigration, se montre réticent :
"Il faut qu'on invente des instruments fiables et conformes à nos traditions, sans classer les individus par race, ethnie, religion… C'est assez complexe"
Le Haut Conseil à l'intégration a conçu un autre procédé : à partir des noms et prénoms qui prévalaient en France à la fin du XIXe siècle et de ceux récemment apparus, un logiciel permet de repérer les personnes d'origine maghrébine et africaine, ou d'immigration européenne ou encore de l'outre-mer. Avec cette méthode, les "minorités visibles issues de l'immigration" sont représentées jusqu'au sommet de l'Etat avec Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa. Elu avant Obama ! Alors, que veut de plus M. Sabeg ?