De la quête du coiffeur absolu...

Publié le 21 janvier 2009 par Cecile Berthelon @walinette

Aujourd'hui je voudrais aborder un sujet ô combien épineux (?) : le scalp.
AKA les tifs
AKA "c'est la merde, ils sont fins et mous et ne ressemblent plus à rien"

Suite à mes nombreux déménagements (villes, pays, continents...) je me retrouve totalement dépourvue de ce qu'on appelle intimement "MON coiffeur".
En même temps, j'ai vécu des expériences extrèmes. Habitant la "rue des coiffeurs" en Chine (et oui, les chinois aiment bien se regrouper en corporation... 1 coiffeur tous les 3 mètres... à l'extrème vous allez à Wenzhou, c'est la ville des valves... des milliers de magasins de valves, bref) j'ai pu expérimenter le crachage dans le bac juste avant d'y mettre sa tête ce qui m'a valu un "demi tour, droite!" et par conséquent quasi un an avant la coupe suivante (à Bali, 20 minutes chrono, 3 euros...).

Dépourvue donc. En même temps, je ne crois pas avoir jamais trouvé "MON coiffeur".
Il faut dire que je fais partie de cette race qui n'arrive jamais à exprimer clairement ce qu'elle veut et n'est jamais satisfaite. Sans jamais oser le dire, bien évidemment.
De celles qui ne supportent pas la conversation et encore moins le "je vous fais un soin ?" (à vos risques et périls... la chance est bonne pour que je réponde d'un "c'est combien ?" au ton rogue un brin "snappish")
De celles qui rêvent d'une coupe sauvage ébouriffée (sans aucun produit et avec un service minimum le matin cela va sans dire) et qui se retrouvent quasi systématiquement avec un carré sage... On ne lutte pas contre sa nature de cheveu.
La client chiante quoi.

Mais là comment dire, un temps résignée, l'envie me reprend. Il faut dire que je n'ai pas posé mon auguste (?) fessier dans un salon depuis septembre...
Donc je lance un appel aux parisiennes : auriez-vous l'amabilité de me recommander VOTRE coiffeur ? Visagiste même, de préférence ? (histoire d'éviter le "vous me faites la même chose, mais en plus court" synonyme de renoncement).
Quelqu'un qui puisse me prendre en main, me conseiller, me proposer enfin LA coupe (et la couleur... ahem.. cheveux blancs, faites des gosses...)
TOUT EN ETANT DETENDU DU SCALP. (à savoir qu'il ne touche pas de com sur les ventes d'hypothétiques produits miracles et qu'il s'abstient de toute remarque concernant la nature ingrate de mon moi capillaire).
J'ai été tentée par Toni & Guy, chez qui il paraît on peut trouver un conseiller "coiffeur/visagiste" (ça commence mal, je n'ai déjà pas le bon vocable), mais j'ai lu des avis contradictoires.

Donc voilà, ne soyez pas avares de bonnes adresses, je suis prête à faire exprès le déplacement à Paris pour trouver la perle rare... (en même temps c'est pas dans mon bled de 2000 hbts spécialisé dans la teinture violette 3ème âge...)