Quelqu’un m’a dit aujourd’hui : « Obama, Obama, on entend que ça aux nouvelles. J’commence à être tanné! » Pas moi.
Depuis deux mois, tout l’monde nous casse les oreilles avec la crise économique mondiale, la récession, la baisse et la hausse du prix du baril de pétrole. Depuis trois semaines, le Hamas, Israël, la bande de Gaza, la guerre, les morts, la destruction. Depuis plusieurs années, Afghanistan, Kaboul, Kandahar, Irak, Bagdad. Attentats suicides, explosion dans un marché…
Puis l’amerrissage miraculeux d’un Airbus A320, 155 survivants, héroïsme, courage.
Enfin Barack Obama. De l’espoir, changement possible. Il a l’air cool. Il danse quand il entend de la musique, c’est un bon orateur, il est noir, il a une belle petite famille, il aime les gadgets électroniques. Il a l’air normal. Ça fait changement du petit cowboy texan fils à papa, avec sa sale bouille full sarcasme, ses deux p’tits yeux mesquins, son envoyage de main à son petit c… de chien en débarquant de l’hélicoptère présidentiel. Un blanc-bec, un p’tit haïssable qui se cache derrière son armée, qui bave tout l’monde, un péteux d’broue. On ne l’a jamais vu danser en entendant de la zizique; il tape à peine des mains, probablement pour faire signe à ses matamores d’aller attaquer quelqu’un. Pis j’vous parle pas de Laura Bush. Elle a l’air aussi drabe que la blancheur d’un évier.
Bush… Un nom plutôt négatif. Han han j’te la bouche! Bouche d’égout, bouche de métro, boucherie, bouché (obstrué, engorgé), bouche-trou, bouche de canon.
Obama, moi j’trouve ça exotique, O comme dans haut, pis comme dans ÔÔÔ que t’es beau! Ba comme dans… euh… bas. J’ai froid aux pieds, j’me mets des bas. Ma comme dans la dernière syllabe de pyjama (chaleur, cocooning). Ouais, je sais, c’est tirer par les cheveux. Rien n’empêche que du positivisme et de l’espoir, par les temps qui courent, ça fait du bien.
Lo x