UNION EUROPÉENNE • La Turquie fait monter les enchères sur le gaz. Participer au gazoduc Nabucco, oui, mais à condition que reprennent les négociations d'adhésion à l'Union européenne (UE). Tel est le message délivré à Bruxelles le 19 janvier par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Ce projet de gazoduc contournant la Russie "est considéré comme essentiel pour l'Europe qui souhaite assurer sa sécurité énergétique", rappelle le Financial Times. "Long de 3 000 kilomètres, il doit transporter le gaz de la mer Caspienne et l'Asie Centrale vers l'Europe en passant par la Turquie."
"Depuis le début des négociations, en octobre 2005, la Turquie a ouvert 10 des 35 chapitres qui doivent être conclus avant qu'un pays puisse adhérer à l'UE, ajoute le quotidien économique. Mais l'UE en a gelé huit", en particulier en raison de désaccord entre la Turquie et la Grèce au sujet de Chypre. En réponse à Erdogan, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a fait savoir que la sécurité énergétique était trop importante pour être l'otage de la demande d'adhésion turque.
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« Il y a un grand nombre de travailleurs étrangers qui occupent des emplois dans les entreprises et les institutions Séoudiennes. En cas de récession, il est logique de garder les Séoudiens, les fils du pays » a déclaré le vice-ministre du travail Séoudien Abdel wahed al-hamid, justifiant le licenciement prioritaire des étrangers en raison de la crise financière.
Source : Faits et documents 15-31/01/09