Lu dans le journal suisse Le Temps du 17 avril 2008 :
Il y avait le plus blanc que blanc. Voilà le plus réel que réel. De nouveaux outils de visualisation apparaissent un peu partout, dans de multiples domaines différents. Ces dispositifs permettent de compléter la perception d'un environnement réel avec des informations virtuelles. Un exemple. Le toit de l'Arc de Triomphe, à Paris, sera bientôt équipé d'un télescope inédit. L'appareil permettra d'observer la ville en obtenant - en surimpression - toutes sortes d'informations, comme le nom des rues ou des monuments. Un panorama historique (à base de cartes ou d'images de synthèse en 3D) pourra aussi s'ajouter au panorama contemporain, ce qui permettra de voir l'évolution de tel ou tel quartier en deux siècles.
Prenons une autre illustration de «réalité augmentée», toujours en France, cette fois-ci à Poitiers. Inaugurée au début du mois, la nouvelle animation du parc Futuroscope propose aux visiteurs un safari parmi les animaux d'un lointain futur. A bord de véhicules automatisés, les spectateurs se déplacent dans des décors réels qui rendent différents habitats terrestres dans 100 ou 200 millions d'années. Des jumelles et des bracelets capteurs permettent aux observateurs de voir surgir virtuellement des animaux étranges, d'interagir avec eux, de les «toucher» le cas échéant. Une fois encore, le virtuel se plaque sur le réel pour créer un univers mixte, différent, surprenant. [...]
Lire l'article intégral de Luc Debraine sur letemps.ch