Je suis pourtant un convaincu de la mondialisation, un adepte des cultures, je suis persuadé qu'une certaine Europe a du sens, je me sens de ce monde et de cette Europe, de cette France et de ma rue.
Mais rien à faire.
L'actualité d'ailleurs, ça ne me cause pas, ça m'émeut rarement, contrairement à celle de chez nous. Peut-être est-ce la manière dont c'est traité ? Je serais plutôt reportages sur des pays, des régions. Si possible avec du quotidien dedans, des gens.
Lorsqu'il m'arrive de regarder des journaux télévisés, je zappe toujours quand ça évoque l'international. Côté presse écrite, pareil, je tourne les pages plus vite. J'aimerais, des fois, m'y intéresser, pourtant. En penser quelque chose.
Je suis toujours fasciné par ceux qui le font, qui ont des avis sur ce qui peut se passer ailleurs. Qui vibrent lorsqu'un conflit éclate là, lorsqu'une aide est déclenchée ici, lorsqu'il faut militer pour quelque chose plusloin.
Quelque part, c'est comme s'il me manquait des connaissances pour appréhender et comprendre. Ou alors c'est un loin des yeux loin du coeur qui me fait préférer le "ici" ou tout du moins le "pas loin". Peut-être que là, dans ce cas, je me dis que je peux agir.
Bravo du coup à toutes celles et ceux qui savent se mobiliser pour l'ailleurs.
J'ai été très touché par ce médecin vu l'autre jour en train de témoigner sur ce qu'il vivait et voyait à Gaza. Lui me parlait.