On la sentait aussi allumée que Sarah Palin, voilà que Ségolène Royal enfonce le clou.
"J'ai inspiré Obama et ses équipes nous ont copiés" annonce-t-elle fièrement et sans rire dans Le Monde d'aujourd'hui.
Quand on pense que cet ingrat n'a même pas prévu de faire monter son égérie sur scène, obligeant celle-ci à faire jouer des relations pour obtenir une invitation, on se demande vraiment s'il mérite toute l'aura qui l'entoure.
Bref, entre un locataire de l'Elysée, candidat à la présidence de l'Univers, qui croit que Dieu est sa doublure et une postulante pour le même appartement persuadée qu'elle mérite mieux que l'adulation provoquée par le pauvre Obama, on ne même peut plus parler de "grosse tête" ou de "chevilles qui enflent" tant ces expressions relèvent de l'euphémisme.
Mesdames, Messieurs du Robert, du Larousse ou d'ailleurs, dépéchez vous de créer un néologisme, dans l'attente, on restera prosaïquement sur "Allumée"... En attendant, il faut tristement admettre que l'on a les politiques que l'on mérite...