La rédaction de Cravate&Chaussettes est en ébullition. Suite à notre article du 20/05/2008 (The Hoosiers prennent une Super Trempe), découvert a posteriori par un groupe de fans français du groupe, nous subissons une pluie de griefs de la part de ces derniers.
Que nous reprochent-ils ?
D’avoir commenté le titre de « plus mauvais groupe de l’année 2008 » décerné à The Hoosiers par le journal anglais NME, tout en l’illustrant (preuves à l’appui) à l’aide des différents plagiats commis par ce groupe dans leur dernier album.
Nous avons alors été accusés de ne pas aimer le rock anglais : c’est faux, je pense même au contraire que nous parlons parfois trop de la scène anglaise, au détriment notamment de ce qui se fait dans le reste de l’Europe.
Nous avons été accusés de jalouser le succès de ce groupe : tant que Céline Dion, Keane ou Brian Adams vendront des disques, nous ne tenterons jamais de lier succès commercial et talent musical.
Nous avons finalement été accusés d’être injustes : mais comment pourrions-nous encore daigner écrire sur C&C si nous avalions nos avis et nos ressentis au profit d’une ligne éditoriale molle, soumise à l’avis des différents fan-clubs des artistes dont nous parlons.
Je vais donc conclure sur mon avis personnel : Si ce groupe étaitfrançais nous n’oserions même pas en débattre ici, tant nous aurions honte de leur force d’inspiration, digne de la culture musicale d’un Star Académicien, et de leurs mélodies formatées pour les ados boutonneux.. The Hoosiers sont à la pop anglaise ce que TéléZ est à la littérature, soit une compilation d’éléments insipides certes distrayants aux toilettes lors d’une diarrhée aiguë, mais sans commune mesure avec l’expérience que de vrais artistes peuvent nous faire vivre.
Pour autant, je leur souhaite un brillant avenir, en espérant tout de même ne plus jamais avoir affaire à eux.
A voir, encore un exemple du génie de The Hoosiers:
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble