Cette fois-ci il ne s’agit pas d’un dérapage imprévu des dépenses mais d’une moindre rentrée des recettes, ce qui en soi est plus grave car on n’y peur pas grand-chose, les cotisations étant assises sur la masse salariale qui n’a augmenté en 2008 que de 3,7% au lieu des 4,25% encore annoncés en novembre dernier.
Selon les nouvelles prévisions d’Eric Woerth, le ministre du Budget,, la Sécurité sociale enregistrerait un déficit de 10,5 milliards d’euros en 2008 au lieu des 9,3 milliards annoncés en novembre et il faut prévoir un déficit de 12,6 milliards pour 2009 au lieu de 10,5 milliards.
Sans doute pour tenir compte des prévis pessimistes de la Commission européenne relative au recul du produit intérieur brut en France, noter ministre du Budget avait indiqué dès le 4 janvier que le gouvernement avait décidé d’un moratoire à l’augmentation des cotisations de retraite déjà décidée, les 0,30% de la part patronale.