C’est un écrivain entouré de macabre. Chaque 19 janvier, jour de son anniversaire, un homme en long manteau et chapeau noir se rend sur sa tombe. Il dépose trois roses et une bouteille de cognac à moitié pleine. L’anonyme qui perpétuait ce rituel depuis 1949 a passé le mot à son fils. Nous sommes le 19 janvier 2009, deux cents ans jour pour jour après la naissance d’Edgar Allan Poe. A cette heure-ci, à Baltimore, dans le Westminster Burying Ground où gît l’écrivain, l’inconnu réputé matinal a dû faire sa curieuse offrande.