Pigeonas du mardi, pigeonas rôti.
Vous le savez bien maintenant, fidèles lecteurs que vous êtes parmi les
milliers de fidèles lecteurs en puissance qui n'ont pas encore aperçu
la lumière solibloguesque brillant telle une étoile dans le ciel
étoilé et cætera et cætera... les pigeons et moi sommes en guerre. Tous les coups sont permis (pieds, pattes), n'importe où, n'importe quand, et ce n'est pas le froid qui va calmer nos ardeurs, surtout les leurs (un petit lien ? Allez, un petit lien).
Aurais-je donc été, une fois de plus une fois de trop demain je prends mon harpon, victime d'une attaque pigeonale ?
Non.
Pire.
Angoisse grandissante du lectorat déjà passablement angoissé.
Depuis deux / neuf jours, un pigeonas de la plus belle espèce, qu'à côté un poulet fermier de Loué aurait des complexes et intenterait immédiatement un procès pour malnutrition à son éleveur, m'observe.
Immobile, silencieux sur le toit dans face (mon laborieux bureau), il m'observe.
Dans la posture de la poule qui couve ses œufs, il m'observe.
Bien sûr je fais comme si je ne l'avais pas vu et continue à vaquer
à mes occupations, l'air de rien, "La la la ! Le soleil brille ! Tiens, et si j'écrivais un
Billet d'Humeur du jour ?", mais je ne peux m'empêcher de sentir (NDLRDS: il y a du relâchement dans l'écriture...) son petit regard posé sur
moi.
Il m'observe.
Chers lecteurs, j'ai peur.
Sur ce je montai au grenier chercher ma vieille rôtissoire.