Alors c'est aujourd'hui ! Y'a bon Obama dans la Baraque de Couleur. Il va marcher sur les eaux, imposer les mains aux pestiférés, guérir le P.S. (euh, non, y'a des limites, quand même !) les lépreux et botter les miches de tous les gros vilains qui vous font que des misères. Ouais, c'est cela... On lui souhaite bien du courage...
Mais surtout, Nicolas est furieux. Lui qui s'était cru Roi du Monde et de sa banlieue pendant un moment (il n'y avait que lui pour le croire, et c'est bien là le problème), va se retrouver réduit à sa taille d'origine que je ne vous rappellerai pas pour ne pas lui faire de peine. Pourtant les similitudes ne manquent pas entre les deux grands hommes : O'bwana est noir, Nicolas a Bruni ; tous deux ont viré une pétasse concurrente qui leur barrait la route ;
Nonobstant, je n'aimerais pas être dans les santiags du Nouveau Jésus de Washington. Il est censé être partout à la fois avec sa baguette magique pour propulser tout le monde dans un univers merveilleux. Même des gens dont il ignore complètement l'existence, réfugiés au fin fond de la Transbélouchigurie Extérieure et qui, dans la pénombre de leur Danone yourte en peau de zob de caribou à vapeur, murmurent dans leur étrange dialecte : "выніках прэзідэнцкіх выбараў 4 лістапада 2008 Барак Хусейн Абама абраны 44-м Прэзідэнтам ЗША." Ce qui, il faut bien le dire, est l'expression de la plus stricte vérité.
sa bite et son couteau peu de moyens à sa disposition, espérons qu'il a aussi un grand couteau. Quant à l'évolution des mentalités aux US, quelque chose n'a pas changé : quand il y a un boulot pourri une tâche difficile, ça tombe toujours sur le nègre le plus proche...
Bien à vous,
Jacques