Et voilà-t-y pas qu'i' nous fait une p'tite déprime de derrière les fagots, on dirait, dans les pages du JDD.
Pourtant, il n'a pas peur de vieillir, qu'i' dit :
"Vous venez de fêter vos 60 ans.
J'ai horreur des anniversaires. Je ne sais pas ce qu'est le temps. Je sais que les gens meurent vers 74 ans, qu'après il y a un autre cap, vers 78 ans, et quand tu passes les 80, tu peux vivre jusqu'à 87-88.
Vieillir, ça vous inquiète?
Pas du tout. J'ai toujours voulu être dans un autre temps que celui dans lequel je vis. Ça ne m'embête pas.
Et votre coeur qui a subi un quintuple pontage, comment va-t-il?
Impeccable. Chaque pontage a été très bien fait. J'ai refait des exercices, J'ai eu un tout petit moment difficile parce que j'ai eu un truc qui s'est bouché. Finalement, ça s'est arrangé tout seul. Je n'ai pas de problèmes de poids. J'ai perdu 30 kg. Je ne fais pas de régime."
Un quintuple pontage ? mazette. C'est plus une opération, c'est les grands travaux des Ponts et Chaussées...
Il a quand même l'air plutôt désabusé, Gérard... loin de ses racines, de sa terre natale, où fleurirent ses parents, dans la cité de Bitray, le "Dédé" et la "Lilette" pour les intimes.
"Je n'ai pas d'amis. Il y a plein de gens autour de moi, mais je n'ai pas véritablement d'amis. Je ne pense pas être l'ami des autres non plus. Il y a longtemps, dans ce métier, il y avait des valeurs, des amitiés. Après, il y a eu l'argent, il y a eu Madoff..."
Comme c'est triste, en effet. Du coup, ça lui donne envie de fuir en Italie - sur la piste d'une hypothétique Carla à lui ? Qui sait ?
l'Italie... pfffff... alors que la France est si belle ^^ (si si, cliquez sur le lien, c'est mort de rigolo !)
...
Gastronome, toujours, puisqu'il ne fait pas de régime, entre deux remarques acerbes sur le financement du ciné et la fadeur des productions, Gérard a son avis sur la table des Français de nos jours :
"Ce que j'aime, ce sont les bons produits fermiers et la cuisine. Je m'aperçois que les gens font de moins en moins la cuisine. Ils ne font que des plats standards ou surgelés. Un jour, j'ai regardé les études de la société Carrefour avec qui je travaille depuis cinq ans. C'est hallucinant. Les gens ne vivent plus chez eux! A midi, ils vont au restaurant en ville ou dans leur entreprise. Et le soir, ils mangent sur le pouce."
Ah, Gérard, pas chez nous !
Une autre fois, déjà, on avait cru t'y voir. Mais ce n'était qu'une blague.
Allez, Gérard, viens-t-en donc faire un tour chez magic, vendredi prochain, au catstelblog, y'aura des patates, des vraies !
Interview intégrale sur le site du JDD.