Oh putain.

SMS reçu: "Ce soir, y'a une surprise pour toi. Par contre, il risque de faire froid alors couvre toi bien!".
Euh... ok.
Chuis pas fan des surprises. Au delà de la parano du onfédétrukdanmondo, j'aime pas ne pas contrôler. Me retrouver avec un sourire niais, parce qu'on s'est pas trompé et que ça me touche. Ou avec un sourire gêné, parce que ça me plait pas et que je dois quand même (essayer de) faire bonne figure.
Donc là, chuis pas rassuré.
Mais j'avais tort.
Parce que la surprise, c'était monter dans la Tour Eiffel!!!
WOUHOU!!!
Bah ouais, j'y avais jamais été. Passé des centaines de fois devant/dessous mais jamais monté. Pas eu l'occasion. Et puis, j'ai le vertige. Mais là, chais pas, chuis chaud...
On prend l'ascenceur, ça n'en finit pas de monter, je sue mais tiens bon et on arrive au deuxième étage (le troisième est fermé pour travaux et après coup, heureusement j'ai envie de dire).
Oh putain!!!
(là, le titre de cette note s'explique. Ou pas. Mais bon...)
Oh putain, c'est haut! Wouhaaaaa...
Oh putain, c'est beau! Wouhaaaaa...
Oh putain, j'me pèle les miches! Ahem.
Oh putain, j'prends les mêmes photos que tous les touristes! Zzzzzzzzzzzzz...
A un moment, on décide de descendre par les escaliers, du deuxième au premier étage. J'ai envie de tenter un truc. Les grilles de protection font au moins deux mètres mais c'est pas grave. Sur la pointe des pieds, appuyé de tout mon poids sur la rampe, le Reflex à bout de bras/doigts, j'essaie de prendre l'espèce de puits d'acier qu'est la Tour Eiffel à cet endroit-là. Je balise grave. Que la grille cède (ce qui est impossible) et que mon appareil tombe (ce qui est TROP possible). Incapable de continuer la descente après avoir pris mes clichés. Chuis tétanisé. La hauteur et les poutres de métal m'oppressent. J'sens que je vais pas y arriver. On remonte et on prend gentiment l'ascensceur pour rejoindre le plancher des vaches...
Le résultat:
(cliquer sur l'image pour l'aggrandir)
J'en ai encore des sueurs froides...
:)
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