Toronto, Canada - Parler entre jeunes mères peut diminuer de moitié le risque de dépression post-natale, selon une étude.
Les chercheurs ont choisi 701 femmes susceptibles de développer ce syndrome, sur un ensemble de 21 000 jeunes mères. La moitié des 701 mamans a reçu l’opportunité de parler par téléphone à d’autres mères qui ont souffert de dépression post-natale. L’autre moitié a reçu une aide classique. Résultats : le risque de développer une dépression post-partum chute de 46 % quand la jeune maman parle à d’autres mères. Le Dr Dennis, de l’université de Toronto, pense que ce syndrome peut être évité et mieux traité, même si beaucoup de cas ne sont pas détectés.
Une autre étude montre l’utilité de former le personnel médical pour aider efficacement les jeunes mamans atteintes de "baby blues". L’étude, portant sur plus de 4 000 femmes anglaises, constate que le suivi par un personnel médical formé peut diminuer de 40 % le risque de maintien du syndrome après 6 mois, par rapport aux femmes suivies par un personnel médical non formé.
La dépression post-natale toucherait une mère sur dix, mais le syndrome n’est pas toujours diagnostiqué. Si les antidépresseurs ont prouvé leur efficacité, les jeunes mères sont réticentes à les prendre, surtout quand elles allaitent.