Fin juin dernier, le candidat radical au Conseil national et municipal lausannois Olivier Français lançait une idée plus électoraliste que novatrice : une ligne de chemin de fer à grande vitesse permettant aux trains de circuler à grande vitesse entre Lausanne et Berne en pasant par la Broye, mais pas par Fribourg.
À la mi-août, les pluies diluviennes du début du mois avaient raison de la voie de chemin de fer entre Fribourg et Berne à la hauteur de Flamatt. Il faudra probablement entre six mois et une année avant que cet accident - certains parlent de mauvais entretient – ne soit plus qu’un mauvais souvenir.
Outre le fait que la proposition du municipal-tunnelier peut être considérée, à juste titre, comme arrogante par nos voisins Fribourgeois, on s’aperçoit aujourd’hui qu’elle est bien mal tombée. Proposer de construire une ligne à grande vitesse dans la Broye qui a elle aussi subi des inondations est peut-être moins urgent et plus aléatoire que de sécuriser les installations existantes qui passent par Fribourg.
Et pourquoi ne pas améliorer le transport dans la Broye en se contentant de prolonger le m2, ou de lui donner un petit frère, jusqu’à Moudon, voire Payerne ? D’autant plus que les lignes à grandes vitesse, si c’est pour ne plus rien avoir autour, comme en France autour des TGV …
J’ai tort Monsieur le candidat fouisseur ? Probablement, car je fais partie des non-candidats à petits projets …
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