En fait, «je connais une famille qui habite dans cet immeuble. J’ai essayé de les joindre mais, je suis tombée sur d’autres. Je les ai pris en charge pour le moment dans l’une de mes maisons», explique Diouma Dieng Diakhaté.
Pour cette famille meurtrie qui a perdu tous ses biens, ce sont les marchandises déposées au niveau de la boutique de cosmétiques qui ont aggravé l’incendie. En attendant que l’enquęte de Police confirme ou infirme cette thčse, les «soldats du feu» et leurs partenaires continuaient de s’affairer sur les lieux, malgré le froid, la poussičre. Il commence ŕ faire nuit dans ce quartier populaire de Dakar. Le froid gagne de plus en plus les lieux, mais, les populations sont toujours présentes. Les journalistes se dispersent, chacun cherchant un endroit pour se protéger du vent.
Le pessimisme s’installe de plus en plus du côté des secours, mais, cela ne les empęche pas de continuer ŕ chercher «leurs frčres». A 22h passées, l’espoir de retrouver les personnes disparues, en vie, s’amenuise. Mais, le colonel estime que, tant que la fouille n’est pas terminée, on ne peut pas parler de morts. Les journalistes s’éloignent petit ŕ petit des lieux du drame, ainsi que les populations, laissant derričre eux, des sapeurs-pompiers qui continuent ŕ chercher «leurs frčres» disparus.