Or le mensuel Sciences et Avenir s'interroge sur son site tempsreel.nouvelobs.com sur l'intérêt d'une telle opération -à laquelle la France participe- qui soulève déjà une véritable tempête scientifique. Elle passe outre en effet les décisions de la Convention sur la diversité biologique qui a ordonné au printemps 2007 l’arrêt de toutes les expériences de fertilisation artificielle des océans en fer à grande échelle car les effets secondaires sont encore trop méconnus. Le remède pourrait s'avérer pire que le mal : ces opérations pourraient avoir pour conséquence de produire de l'oxyde nitreux, classifié comme polluant par le protocole de Kyoto et considéré comme le quatrième plus important gaz à effet de serre.
Le Polar Stern, qui compte 50 scientifiques à son bord, sera de retour dans 70 jours.