Polémique en pleine mer ! Le Polar Stern, le plus grand vaisseau allemand de recherche polaire, a largué les amarres il y a quelques jours. Objectif : jeter 20 tonnes de sulfates de fer sur 300 km2 dans l’océan austral, entre l’Argentine et la péninsule Antarctique pour expérimenter une nouvelle forme de lutte contre les effets du réchauffement climatique : Le fer est, en effet, un nutriment essentiel pour la croissance du phytoplancton qui fixe du CO2 et contribue ainsi à stocker le carbone au fond des océans.
Or le mensuel Sciences et Avenir s'interroge sur son site tempsreel.nouvelobs.com sur l'intérêt d'une telle opération -à laquelle la France participe- qui soulève déjà une véritable tempête scientifique. Elle passe outre en effet les décisions de la Convention sur la diversité biologique qui a ordonné au printemps 2007 l’arrêt de toutes les expériences de fertilisation artificielle des océans en fer à grande échelle car les effets secondaires sont encore trop méconnus. Le remède pourrait s'avérer pire que le mal : ces opérations pourraient avoir pour conséquence de produire de l'oxyde nitreux, classifié comme polluant par le protocole de Kyoto et considéré comme le quatrième plus important gaz à effet de serre.
Le Polar Stern, qui compte 50 scientifiques à son bord, sera de retour dans 70 jours.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 27 novembre à 13:49
Luxe dans la dèche (à science nucléaire, morale atomique)
Je ne me pose pas de questions essentielles, genre: « pourquoi les femmes des riches sont belles! » C'est une question d'oeil: être ou pas Mère-grand, pool! A lui, les pigeons, dans le panier du temps. A picoler du rouge, on voit tout décousu: le roi Nemo, dans son tonneau, est-il tout nu? West-End-Story, grigri, le nez dans leur tambouille, volent et courent et nagent tous les gribouilles. Mon cerveau n'a que des réponses nonpareilles: l'hi han américain rugit comme une abeille, lui Tarzan cherche Jane désespérément, cool! A moi, les ramiers, dans du papier d'argent.
Je ne suis qu'une ombre sous l'empire du Mal, soleil inférieur, dans le vaisseau amiral.