Ce qui m’impressionne le plus chez les patenteux d’autrefois, c’est comment ils étaient capable de faire tout avec rien. Avant, on devait être beaucoup plus imaginatif. Aujourd’hui, en ingénierie, on fouille dans les catalogue, on usine et on intègre. On a l’impression qu’on a deux types de personnes en regard de la technologie: ceux qui la fabriquent et ceux qui la consomment. Neil Gershenfeld, dans sa présentation ci-dessous, nous explique comment tout le monde risque de devenir un créateur de technologie dans les années à venir, un peu comme tout le monde devient un créateur d’information à notre époque.
Il affirme qu’après la révolution de la communication et la révolution informatique, on assistera à la révolution de la fabrication: une période où le numérique mesurera et interagira sur la matière. Il travaille à son lab du MIT sur les Fabers, ces machines comme on en voit dans la science-fiction qui fabriquent n’importe quoi à partir de “code génétique” des objets plutôt que de plans. Un prototype de faber sont les fab-lab, de petits ateliers rassemblant des machines de fabrication à différentes échelles contrôlées par ordinateur.