Tout va bien ! Le supporter du Stade de Reims que je suis est au top. Si si je vous assure... L'effet Luis Fernandez, le fameux "choc psychologique" du changement d'entraîneur a fonctionné à merveille. Vendredi, mes Rémois ont marqué deux fois contre une seule pour Ajaccio. Léger problème, on a marqué contre notre camp et cette nouvelle défaite nous met désormais à quatre points de Nîmes, l'avant-dernier... Si les Nîmois comptent venir nous prendre notre lanterne rouge, ils vont devoir s'accrocher... On ne se laissera pas déloger de la dernière place comme ça... Non mais !
Pour le "miam miam", séquence nostalgie avec la jolie Meg Ryan (photo extraite du film "Vous avez un message") avant qu'elle ne se fasse massacrer pas les bistouris des chirurgiens soi-disant esthétiques. Côté musique, suite à quelques plaintes, j'ai essayé de vous mettre un truc un peu plus entraînant découvert comme souvent grâce à Taratata. Mais bon, l'idée de cette playlist c'est quand même d'accompagner la lecture et, les "ballades" (avec deux "l" quand il s'agit des chansons et un seul quand on parle de promenade ;)) sont je trouve plus appropriées...
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On se calme, on se calme, c'est évidemment du second degré... Gebre, je suis fan ! Une fois de plus, respect pour ce sacré bonhomme de 35 ans qui a tout de même établi 26 records du monde au cours de sa carrière. Quel talent ! Et dire qu'il y a encore quelques années, quand je travaillais à Jogging International (bon ok ça commence un peu à dater), le record de l'Ethiopien Dinsamo Belayneh, que j'avais rencontré à l'occasion d'un reportage au marathon de Marrakech, auteur en 1988 à Rotterdam de 2h6'50'' semblait un truc inaccessible. Un marathon couru en moins de 2h10' rangeait l'épreuve dans la catégorie des "marathons roulants". Aujourd'hui, un peu à l'image du 100m où l'on est déçu quand le vainqueur ne passe pas sous les 10'', une performance supérieure à 2h8' parait anodine.
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Pour résumer ces derniers jours, un petit "top miam miam" et "flop beurk"
. La finale de l'une de mes chouchoutes, Hongyan Pi, lors de l'Open de Corée de badminton. La Française, n°7 mondiale, s'est inclinée de justesse 21-19, 21-19 face à la Danoise n°2 mondiale Tine Rasmussen. Mais on retiendra surtout la victoire en demi-finale face à Zhou Mi, une Hongkongaise tout simplement n°1 mondiale. Un résultat qui vient juste après une demi-finale la semaine dernière à l'Open de Malaisie et donc plein de promesses.
. Les deux semaines à venir avec les Internationaux d'Australie de tennis. Avec nos amis Tsonga, Simon, Monfils et Gasquet (s'il arrive à troquer son mental de chips contre une attitude à la hauteur de son immense talent) et les Federer, Nadal, Murray, Djokovic... on va se régaler... En plus, avec le décalage horaire, on peut voir plein de matches le matin...
. Le week-end de rugby avec les défaites de Toulouse et du Stade français. L'imposture médiatique (je ne remets pas en cause ce sport mais juste son traitement selon moi démesuré pour un sport régional) va un jour cesser. Qu'on puisse appeler une compétition "Coupe d'Europe" alors que seulement trois pays "sérieux" (France, Royaume-Uni et Irlande) y participent, déjà je trouve ça fort. Et malgré ça, on va tout droit vers l'absence total des clubs français en quart de finale. Au point où on en est, je suggère qu'on fasse une Coupe d'Europe avec seulement des clubs français...
. La dernière semaine du Dakar. De belles images certes (presque aussi jolies que les photos de mes amies Cécile et Amélie de retour d'un périple en Amérique du Sud), mais une course tronquée avec des spéciales annulées ou raccourcies tous les jours. Franchement, ce Dakar n'aura vraiment rien eu d'exaltant.
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Opération recyclage avec le papier paru ce dimanche dans L'Equipe suite au retrait de Gilles Bertran de Balanda à la tête de l'équipe de France de saut d'obstacles... Tous les avis sont évidemment les bienvenus en commentaire pour nourrir une discussion si possible constructive.
En désaccord avec la nouvelle organisation du haut niveau, Gilles Bertran de Balanda n’est plus le sélectionneur de l’équipe de France.
Cet après-midi Julien Epaillard et Kevin Staut seront au départ de la Coupe du monde de Leipzig, en Allemagne. Deux cavaliers susceptibles de participer aux prochaines campagnes de l’équipe de France avec dès cette année la nouvelle Super Ligue qui débutera en mai à La Baule et surtout les Championnats d’Europe de Windsor, en Angleterre, fin août. Reste désormais à savoir qui les chapeautera. Seule certitude, ce ne sera plus Gilles Bertran de Balanda, en charge des Bleus depuis deux ans. L’ancien champion du monde par équipes (1982 et 2002) n’a pas donné suite aux propositions de la Fédération. Un vrai coup de tonnerre tant Balanda, cinquante-neuf ans, semblait avoir remis les Français sur les bons rails après une descente en Ligue 2 et surtout une non-qualification historique pour les Jeux olympiques. La plupart des indicateurs étaient revenus au vert. Une victoire en Ligue 2, l’apparition de nouveaux jeunes couples, le troisième rang de la France au classement mondial par addition des points des quatre meilleurs cavaliers par nation et surtout une mobilisation à peu près générale autour de l’équipe de France avaient redonné le sourire au saut d’obstacle tricolore. Pourquoi donc ce coup de Trafalgar ? " L’organisation du haut niveau va changer, explique Balanda. Il va désormais y avoir un entraîneur et un sélectionneur bien distincts. On m’a demandé d’assurer exclusivement la tache d’entraîneur. Après réflexion, j’ai estimé que ça ne me convenait pas. Le rôle de sélectionneur me plait et est selon moi indissociable de celui de l’entraîneur. J’ai besoin de challenge, de pouvoir assumer mes choix. J’étais prêt à resigner pour quatre ans mais en tant que patron. "
Fidèle à ses convictions, comme toujours, le désormais ex-entraîneur national s’en va donc avec le regret de ne pouvoir aller au bout de son entreprise. " J’ai le sentiment d’avoir construit quelque chose qui fonctionnait bien, estime-t-il. On commençait à sortir la tête de l’eau et ça m’intéressait d’aller jusqu’à Londres. Je pars la tête haute. J’ai rencontré des gens passionnés et passionnants comme les organisateurs de concours par exemple qui ont été géniaux et avec qui on a fait du bon boulot. J’avais senti naître une émulation extraordinaire. Aujourd’hui, j’ai besoin d’un peu de recul. Mais ça fait quarante ans que je suis dans ce milieu et j’y serai encore demain. Je n’ai en revanche aucune aigreur. "
La séparation s’est effectivement produite à l’amiable. " Gilles n’était pas salarié de la fédération mais prestataire de service à travers sa société, précise le DTN Pascal Dubois. Son contrat arrivait à terme. Dans les sports modernes, les sélectionneurs s’appuient sur des entraîneurs. Même s’ils sont forcément connectés, chacun doit être à sa place. Le rôle de sélectionneur nécessite d’aller voir des couples, une analyse stratégique sur toute une saison, la gestion des engagements et beaucoup de taches de bureau. Or, Gilles est une référence mondiale techniquement. On peut l’utiliser mieux. " Un retour de " G2B " n’est d’ailleurs pas exclu. " Les portes ne sont pas fermées, confirme Dubois. Si les cavaliers sont demandeurs, on peut aller voir Gilles et lui demander combien il nous prend pour cette aide technique. C’est là selon nous sa vraie valeur ajoutée. "
Quid désormais de l’avenir ? En attendant l’annonce du nouvel organigramme prévue pour la mi-février, Laurent Elias, ancien adjoint de Balanda, assurera l’intérim. Il sera assisté par Marcel Delestre. Dans un milieu des sports équestres où les intérêts sont souvent divergents entre les nombreuses chapelles, les prochains mois seront décisifs. Etouffé depuis un an grâce aux promesses nées de bons résultats, le brasier du saut d’obstacles peut reprendre de la vigueur à n’importe quel moment. Pyromanes et pompiers sont déjà à l’affût.
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Jeudi
Course à pied : 2h5' (allure footing avec sac à dos peu chargé)
Samedi
Course à pied : 1h à jeun (pluie + vent + pas de jambes = pas cool)
Dimanche
Vélo : 45' home-trainer (devant la première manche de slalom de ski, ça passe plus vite)
Course à pied : 1h15' (en enchaînement du HT, pas trop mal - merci aux go, go go !)
Une bonne semaine : Pas mal pour une deuxième semaine de reprise avec un peu de home-trainer, une bonne séance de natation et un peu plus de 70 bornes de course à pied en 5 séances. Toujours des hauts et des bas propres aux périodes de reprise (il me faut généralement 3 ou 4 semaines pour me stabiliser), mais une nette amélioration des sensations. Objectif de la semaine à venir, augmenter encore un peu le volume et essayer de placer une séance d'intensité (genre 30-30) histoire de préserver un minimum le peu de fibres rapides qu'il me reste, ces fameuses fibres censées faire courir plus vite (enfin en ce qui me concerne mieux vaut dire "moins lentement") et qui chez moi sont en train de devenir une espèce en voie de disparition...