Yes we can, but NOT in my backyard, c’est tout. Pas compliqué.
Autre profil mais même discours chez un jeune entrepreneur d’origine maghrébine, intelligent, cultivé et récupéré par une officine pseudo anti raciste dont le dur labeur consiste à faire des enquêtes dans les entreprises de la région pour s’assurer de l’absence de « conduites discriminatoires ». J’avais à l’époque taggé et lacéré quelques unes des affiches ineptes en signant mon forfait et je fus bien aise de retrouver ce personnage chez des amis, bien conscient d’être récupéré par le système d’ailleurs, et lui aussi grand usager des ghettos culturels de l’élite bourgeoise pour sa progéniture…
Cela devient d’ailleurs un petit plaisir de dynamiter –gentiment- ce genre de soirée bobos. Mode d’emploi :
-lancer innocemment quelque sujet bien politiquement incorrect, genre identité culturelle, école, immigration, islam, discrimination, traite musulmane, Turquie, etc..
-laisser les esprits se chauffer un peu, les logiciels bobos anti fasciste se mettre en place,
-puis détruire en quelques mots l’hubris ploutocratique et émétique de notre conducator en citant Marx ou Orwell au passage (ne pas manquer une occasion de mettre en lumière leur inculture politique et historique),
-évoquer le dernier bulletin Célinien ou Renaud Camus avant de soutenir les valeureux guerriers de Tsahal…
-accessoirement évoquer une pratique assidue des sports de combat et avouer aimer le combat de rue (le bobo peut être violent lorsqu’il chasse en meute) et la littérature,
-à ce moment précis, vous pouvez dire ce que vous voulez, champ libre. Intoxication totale de l’adversaire, incapable de vous situer politiquement, tous son logiciel anti réaction en déroute ! ho ho !
Tout ça pour finir ivre mort, exsudant le Jack Daniels par tous mes pores, et presque nu sous un gilet sans manches en fourrure très seyant mais un peu chaud, place du Palais Royal.
La phalange est fatiguée.