Chacun est retranché dans une légitimité qui ne manque pas d'argumentaires d'un côté comme de l'autre.
j'essayerai de prendre le problème du conflit sous un autre angle que celui de la diplomatie et de la géopolitique, celui des lignes de force psychologiques et religieuses qui sous-tendent le conflit entre Israël et l'Islam :
D'un côté Israël menacé de toutes parts, considéré comme l'intru à exterminer et empatouillé dans son passé de victime qui lui permet de justifier tous ses actes.
De l'autre les islamistes engoncés dans leur goût du martyre illustré par les paroles de l'ayatollah Makarem Shirazi lors de sa rencontre avec les gardiens de la révolution (CGR) :
"Le goût du martyre fait que l'être humain se sent toujours vainqueur et considère toujours l'ennemi comme vaincu, même si en apparence, il a gagné la bataille. Vous devez vous munir des armes les plus modernes, mais ne jamais oublier que nos armes principales sont la foi et l'espoir du martyre"
On n'est pas sorti de l'auberge d'autant que "Ariel Sharon, selon François Bonnet, dans Mediapart a installé durablement Israël dans une état de guerre permanent. Une guerre, dont il disait, dès 2001, qu'elle devrait être poursuivie «par les nouvelles générations à venir»
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