Le baron nous manquait ...

Le "débat politique" sur les dividendes "pas très opportun", selon Seillière.
"Le débat politique" sur la question du versement ou non de dividende aux actionnaires "n'est pas très opportun", même si l'Etat, lorsqu'il aide les banques, peut "poser ses conditions", estime le patron des patrons européen Ernest-Antoine Seillière dans un interview à paraître samedi.

(Source : http://www.lesechos.fr/)

"Je ne peux pas dire que nous apprécions que l'on lance la question du dividende comme un thème général. Lorsque l'Etat donne à certains, et notamment aux banques, les moyens de continuer à faire leur métier, il peut bien sûr poser des conditions. Mais il doit le faire discrètement, dans le cadre des négociations au moment de son intervention", affirme le président de Business Europe à La Tribune.
"Sur de tels sujets, l'Etat doit fixer les règles du jeu et s'y tenir: le débat politique n'est pas très opportun. Il revient aux actionnaires de décider si la situation de l'entreprise commande, ou pas, le versement d'un dividende", poursuit-il.
Le président français Nicolas Sarkozy a demandé jeudi aux entreprises de limiter les rémunérations de leurs dirigeants et de leurs actionnaires.
Il a notamment estimé que les banques, auxquelles l'Etat a déjà prêté 10,5 milliards d'euros, avaient "des engagements à tenir vis-à-vis des acteurs économiques et vis-à-vis des Français".
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