Je me garde le samedi pour vous partager un peu de ce que je vis. C'est mon défi/plaisir hebdomadaire de faire un petit bilan de son vécu et de vers quoi on va
Pour placer mon histoire, je dois revenir un peu en arrière : en novembre dernier, j'ai réalisé que la cause qui expliquerait le fait que je reste toujours en 2e derrière quelqu'un - ou derrière un ordinateur ! - proviendrait peut-être du fait que ma mère a fait une fausse-couche deux ans avant ma naissance. On «porte» toujours l'enfant qui n'est pas né. Cette âme avait quelque chose à vivre et est ensuite venue à travers moi.
C'était un petit garçon. J'ai toujours été un «tom-boy» ou garçon manqué. Une amie thérapeute m'a dit l'automne dernier que certains enfants arrivent dans un sexe physique mais avec une âme du sexe opposé. Je me suis déjà mieux comprise à ce niveau-là.
Donc, après avoir pris conscience de l'affaire de la fausse-couche, j'ai décidé d'aller recevoir des massages métamorphiques de la thérapeute avec qui j'avais pris mon cours.
Les résultats sont très subtils mais déjà de plus en plus clairs. A ce jour, j'ai reçu trois séances et je sens que je commence à «avancer» vers l'avant, à sentir que j'ai de plus en plus envie de prendre ma place au soleil, en «premier» et ne plus toujours être celle qui est derrière, en «backstage», qui soutient, conseille, etc. mais plutôt celle qui accepte d'être vue et reconnue vraiment. Ça se fait tout doucement et sans vraiment que je m'en rende compte (le massage métamorphique est un massage qui travaille sur les mémoires cellulaires aussi on ne peut pas expliquer les effets, seulement les remarquer sans forcément comprendre ce qui se passe).
Du coup, ça fait réagir certaines personnes... d'où une grosse semaine au niveau des émotions au bureau. Un «bug» avec un collègue, un gros (bug, pas le collègue !) qu'on devait vraiment régler parce que j'étais à veille de donner ma démission, ne trouvant plus aucune façon positive et constructive d'échanger avec lui. Ce conflit avait toujours été plus ou moins présent mais, cette semaine, ça a fessé fort !
L'entreprise pour laquelle je travaille a une philosophie d'entreprise «communautaire», soit que les forces de chacun sont mises à profit afin que nous ayons tous du plaisir à travailler ensemble. Peu importe le titre, nous sommes tous égaux et avons un rôle défini par notre expérience et nos forces, ce qui crée une belle synergie tous ensemble... jusqu'à ce que ledit collègue me traite, dans un de ses accès d'humeurs... d'employée ! Ah ben... En tant que directrice-pivot-à-qui-tout-le-monde-se-réfère-et-qui-administre, ça a mal passé et ça a été la goutte qui a fait déborder le vase. Un accès d'humeur de trop et mon ego qui en a eu assez de tolérer sans réagir, en se disant que ça allait passer, ce que je faisais d'habitude, peu encline aux chicanes et préférant discuter pour régler les problèmes, ce que je n'arrivais toutefois pas à faire avec lui. Je pense que je devais m'affirmer, cette fois !
Nous devions régler ce conflit quasi permanent. Un ami s'est alors proposé pour faire l'animateur d'une réunion que nous avons faite hier à huis clos. Son rôle a été très utile puisqu'il a fait quelques dessins, listes et exposés sur un tableau, nous faisant parler et permettant ainsi à chacun de retrouver sa place, son espace, son rôle, et de voir ce qui clochait dans l'attitude de chacun.
En fait, je ne me sentais pas reconnue dans mon pouvoir et mes forces par ce collègue dans ce que je suis profondément. Il n'arrivait pas à me faire pleinement confiance mais je n'en avais pas vraiment conscience : je faisais mon travail et savais que je le faisais bien. Là où ça coinçait, c'est quand j'avais raison en rapport avec des décisions qu'il voulait prendre et pour lesquelles je n'étais pas d'accord.
Depuis le retour des vacances, le 5 janvier, et même si je ne faisais rien de spécial (en tout cas consciemment) pour m'affirmer plus que d'habitude, mon collègue, lui, a réagi plus fortement qu'avant et je ne comprenais pas pourquoi.
Mon collègue a reconnu ne pas avoir accueilli ni reconnu pleinement qui je suis vraiment et avoir réagi en rapport avec son ego et ses propres blessures plutôt qu'avec son coeur. Nous avons donc trouvé des outils pour se permettre de s'accueillir mutuellement quand on sent la moutarde nous monter au nez et qu'on dit quelque chose de pas fin à l'autre. On le laisse s'exprimer puis, au choix :
- on lui dit qu'on l'aime (car, dans le fond, c'est vrai);
- on lui retourne ce qu'il vient de dire en lui demandant si c'est bien ça qu'il voulait dire;
La réunion a donc permis une belle ouverture du coeur et de replacer chacun dans son espace, plus harmonieusement. L'ambiance au bureau devrait donc, dorénavant, être pas mal plus agréable et je suis heureuse que nous ayons eu l'aide de cet ami.
Par ailleurs, je suis à ma 17e journée sans fumer et ça va bien. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez mon autre blog.
Par ailleurs, je devais les mettre dans une enveloppe et j'avais le choix : celle qui disait OUI (pour un abonnement au magazine, évidemment, ce n'est pas simplement gratuit mais c'est pas grave, je cancellerai ensuite), ou celle qui disait NON. J'ai choisi celle qui disait OUI, symboliquement, et j'ai renvoyé ma participation au concours. Tout ceci est symbolique mais, pour moi, c'est un signe que je vais finir par réaliser mon rêve...
Finalement, j'ai fait une belle rencontre de coeurs la semaine dernière avec Jacques Morin, conférencier et producteur d'un vidéo Compostelle, Un chemin menant vers soi. C'est en parcourant ce chemin qu'il a filmé de magnifiques images de ce voyage et qu'il nous partage ses impressions sur les découvertes intérieures qu'un tel périple apporte. Il donne des conférences et des formations, publiques et en entreprises, sur l'épuisement au travail et est en train d'écrire un livre reliant son voyage et le travail... A suivre !
A la semaine prochaine !
mm