C’est à l’occasion de notre séjour sur l’île de Don Det que nous avons pu affiner notre étude sur une espèce en voie de prolifération, le Back-Packer.
- Le back-packer veut manger local, mais se rue sur la première “French Bakery” tenu par un hollandais.
- C’est ces même back-packer que nous avions croisés au marché de nuit de Pekin pour pouvoir dire: “oui bien sur, j’ai mangé des insectes”.
- Les Springles est la denrée la plus vendu à travers le monde. Parce que deux mois sans springles, pour un back-packer c’est dur.
- Le back-packer tient des discours contre la consommation de masse et le marketing, mais ne voyage pas sans son ipod.
- C’est aussi pour s’ouvrir au monde que le back-packer garde son casque apple sur les oreilles.
- Le back-packer connait le cour de la bière de tous les pays du monde.
- Le back-packer a les cheveux sale et marche pied nu, ou en Birkenstock (les claquettes orthopédiques),parce que ca fait cool.
- Pour attirer un back-packer dans un restaurant il faut diffuser du Ben Harper, très fort, et encore mieux proposer sur sa carte des Happy Pizza.
- Le back-packer attire le back-packer
- Il y a des hotels special back-packer avec des chambres sales, car le back-packer dort partout.
- Des bars back-packer avec des cocktails dans des bockets (petit seau) car le back-packer aime faire la fête et n’a pas de limites…
A chaque lieu touristique que nous croisons, nous pouvons nous empêcher de projeter et imaginer ce lieu 10 ans plus tard.
Comment sera Don Det dans 10 ans? La concentration de bungalow sur cette île à déjà de quoi faire pâlir les constructions de la Grande Motte. Sihanoukville remplacera-t-il Ibiza? Y aura-t-il un Starbuck café à Namché Bazar?