Ecouter du Nougaro à 6h du matin en vous postant une photographie du littoral de Saint-Philippe, commune du sud de mon île, à mes yeux, c'est comme se délecter d'un nectar trop rare...Alors que Del Potro s'évertue à mettre Querrey en kit ( ou presque... ) alors que leur finale de Auckland n'a commencé que depuis vingt petites minutes, tout me parait détail.
Des mots pesés, balancés, choisis...comme tant de balles qu'on sélectionne, qu'on chouchoute...à l'instar d'un Nadal ou d'un Djokovic, à qui, avouons-le nous, on mettrait bien deux claques de temps en temps, tellement la tension est présente lors d'un match à enjeu qui nous fait perdre le peu de nerfs qu'on avait réussi à garder alors que cela fait bien cinq mois qu'on se dit qu'on a bien failli défaillir mille fois...
Je me suis rendu compte qu'à part des statistiques, des résultats, des programmes, des chiffres, ces dernières semaines, je n'ai rien livré de moi-même. Il est certain que suivre des matches sur notre ami Justin.TV n'est pas chose aisée. J'aurais l'impression d'arnaquer tout le monde si je m'aventurais à commenter une rencontre au cours de laquelle j'aurais passé mon temps à tenter ( parfois en vain ) de capter une balle et "ressentir", ou au moins, essayer de me faire une idée de l'ampleur du geste, du placement que le bonhomme qui a fait le point a pu nous concocter.
Donc, depuis que la saison a débuté, rares sont les matches que j'ai pu réellement déguster. Mais le Grand Chelem qui s'annonce devrait être propice à mes coups de sang et coups de coeur, parce qu'au-delà de l'agacement que je peux éprouver lorsqu'un Stakhovsky prometteur balance un set entier ( hein, ProfGast ?! ) ou encore, lorsqu'un certain Suisse arrose copieusement la bannière publicitaire, il n'est généralement question que de coeur. Ce qui ne gâche rien, je pourrai tout voir sans me crever les yeux devant un écran d'ordinateur !
Et ce soir, ou peut-être ce matin...surement...je n'ai que des souhaits à émettre.
Les défaites de Roger ces dernières semaines ne sont guères encourageantes même si nous, federiens, puisons toujours ce je ne sais quoi, je ne sais où, qui fait qu'on a toujours espoir. Peut-être sont-ce ses années de domination ? Et encore, dans mon cas, je n'en suis pas certaine parce que bien que j'aie découvert Monsieur Federer un jour de 2003, avant 2008, je n'avais jamais connu de saison aussi complète à suivre tous les tournois qui me tombaient sous la télécommande.
J'ai assez parlé de ce que cet homme m'inspirait mais je crois que seule une nouvelle victoire en Grand Chelem pourrait réouvrir les vannes de mes intarissables admiration, affection et soutien pour lui. En attendant, tous mes voeux, toutes mes espérances vont vers lui et personne d'autre, na !
Je nous souhaite à nous tous, joueurs, joueuses, amateurs, passionnés, curieux, fêlés ( hein Joëlle ? ;p ) un Open d'Australie flamboyant, palpitant, plein de suspense ( enfin, point trop n'en faut sinon on ne tiendra pas jusqu'à novembre...), de belles rencontres et surtout, de magnifiques émotions...Je crois que cet tournoi est mon favori. J'aime la clarté, le soleil, la bonne humeur qui s'en dégagent : ça me rappelle chez moi.
Premier set 6-4 pour Del Potro. Je zappe sur le Verdasco - Gonzalez de Kooyong. Status quo pour le moment...Je conseille un "It's Oh so quiet" de Björk ou un petit "Sunny" de Marvin Gaye entre les points. Ca donne une certaine impression de plénitude. A tenter pendant l'Open d'Australie !
NB : Pour ceux qui préfèrent et/ou aiment aussi les faits, les programmes de Sydney, Kooyong et Auckland sont dans l'article en dessous.
La liste complète des diffusions en direct, en différé et des rediffusions de l'Open d'Australie sera publiée ici demain.
En attendant, référez-vous au sus-dit article pour les diffusions de Sydney et Kooyong pour ce week-end.