Une question se pose cependant concernant le non cumul des mandats. La direction du PS a confirmé la règle - imparfaitement appliquée… - selon laquelle un député européen ne pourra pas occuper de fonctions de direction dans un exécutif local ou régional. Martine Aubry a également jugé nécessaire que tout candidat aux européennes s’engage solennellement à ne pas briguer ultérieurement un mandat parlementaire en France. Une louable intention censée mettre fin à la pratique bien commode dite du « siège de secours » ; se faire élire au parlement européen le temps de patienter jusqu’aux prochaines législatives ou sénatoriales.
Que penser donc de cette candidature si elle se confirme ? Tout d’abord que le Parti socialiste partira uni et que si les résultats sont mauvais, ils seront partagés ; que Ségolène Royal s’impliquera personnellement dans la campagne et que ça permettra de mobiliser sur le terrain tous ses soutiens malgré les rancoeurs du Congrès ; que le débat sur le cumul des mandats va être relancé au PS ; que le choix des candidats risque de ranimer une nouvelle fois les querelles ou que nous risquons d’assister à un test électoral entre Royal et Aubry si elle se présente sur la Région du Nord ! Bref au PS rien n’est simple !
Tags: Aubry, européennes, Ségolène Royal