René-Louis Doyon fut libraire, éditeur et écrivain, il écrivit seul les Livrets du Mandarin, une revue où il put démontrer sa grande érudition et son caractère entier et batailleur. Il commence sa carrière en 1913 comme employé chez Figuière, ses souvenirs sur cette maison d'édition, sur son directeur et sur son directeur littéraire, Alexandre Mercereau, sont tout à fait savoureux. En 1917 il ouvre sa propre librairie qui devient l'année suivante une maison d'édition. Comme romancier il publie en 1923 une autobiographique Mise au tombeau (1), et, en 1927, L'Enfant prodiguée publié à cent exemplaires "pour le plaisir de quelques amis et confrères de l'auteur" et réédité "allégée de quelques surcharges mais dans sa tessiture première" à la Connaissance en 1929, il est aussi l'auteur de biographies d’Isabelle Eberhardt, de Joséphin Péladan et de Jehan Rictus.
(1) Pour mieux connaître ce personnage curieux, il faut se reporter à la présentation d'Eric Dussert à la réédition de La Mise au tombeau. Edition établie et présentée par Eric Dussert. Les Editions du Cardinal, Paris, 2000, in-8, broché, 190 pp., couverture illustrée, illustration frontispice, bibliographie.