Si certains font face book, d'autres font face de.
Parmi quelques unes de mes habitudes verbales, j'ai celle d'affubler mes proches, et mes enfants en particulier, de quelques expressions dûment estampillées.
Cela donne ici du face de nez, là du tête de pioche, ou encore du fumier de lapin. Entre deux têtes de noeuds et trois délinquants.
Pour le coup, cela nous a valu un jeu à table, l'autre soir.
C'est gars de onze ans qui avait fixé la règle : pour chacun, les trois autres devaient trouver un face de quelque chose circonstancié qui, si possible, devait faire pouffer l'assemblée.
Parmi les pépites, j'ai relevé face de chou fleur, face de rollmops, face de chèvre, face d'amour de ma vie, face de ballon, face de nez bouché, face de cowboy, face de poireau qui pue. Surtout quand gars de six ans demande : On peut dire quelque chose de sexuel ? Etonnement des parents. Ben, oui, dis toujours. Face de cou-couillette ! clame-t-il. C'est bon de se dire les choses en face.