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[Les reliques de ma mort]

Par Gfthanos

Qui ces temps ci (à part Ikare qui je le connais va crier au scandale parce qu’un énième billet va poindre, portant en son sein la bonne parole et le prechi-precha du jeune sorcier à la cicatrice la plus célèbre au monde) n’a pas été tenté de se poser la question suivante: Qu’arrive-t-il à Harry Potter à la fin du dernier ouvrage de J.K. Rowling.

Pour ma part, je me suis lancé dans la lecture du dernier tome dès sa sortie, m’imposant des pauses régulières afin de faire durer un maximum l’histoire. J’avoues ne pas toujours avoir respecté mes pauses car le suspence était tellement insoutenable que je craquais assez rapidement … Thanos et moi avions un livre pour deux et donc se relayer fut une affaire assez compliquée. Pourtant, hier, nous nous sommes accordés pour terminer dans la même nuit l’histoire. Thanos l’a fini avant moi. Quand j’ai vu sa tête j’ai tout de suite compris que le destin du jeune sorcier était de faire face de manière plus qu’abrupt; je n’imaginais pas à quel point. Attention, billet à haute teneurs en pathos et  révélations, passez votre chemin si votre lecture des Deathly Hallows n’est pas terminée…

Les vents étaient froids cette nuit, aussi froid que le souffle d’un Dementors dans le creux du cou. Les ombres avançaient doucement dans ma chambre mais j’étais protégé par la lumière douce et chaude de ma couette, ersatz à mes yeux de Deathly Hallow protecteur. Ma couette n’avait elle pas après tout la force que je voulais lui donner..? Car c’est ainsi que fonctionne tout univers d’un véritable lecteur. Il verse dans chaque chose la force et la la croyance qui lui parait nécessaire. Cet ultime ouvrage des désastreuses aventure de l’orphelin Potter, je l’ai attendu. Mais ce auquel je ne m’attendais pas cette nuit, c’est cette effervescence et cet enchaînement de révélations. Dense, c’est le mot qui qualifie le mieux à mes yeux le dernier ouvrage. On y découvre un maître à penser pourri dans sa jeunesse par l’appât du gain, du pouvoir, on y croise l’ivresse et la folie d’un Voldemort encore plus aveuglé que jamais par sa prestance et sa vanité, on y découvre un Potter enfin mûr et prêt à embrasser la mort, ce qu’il fait d’ailleurs à la fin… ou presque.. puisque cela fait, une fois de plus, parti du plan.. Avec effrois j’ai assisté à la mort de personnages que l’on pensait immortels avec l’histoire.. Le mystère du Patronus sauveur est resté entier jusqu’à la fin. Car alors qu’avançait l’aventure d’Harry, j’attendais à chaque apparition d’un personnage important son patronus afin de résoudre l’énigme. Tout comme celle du Snitch que l’on espère élucidée avant la fin fatidique. Tant d’attentes, tant d’appréhensions. Mais ce n’est qu’un personnage de livre ! Et pourtant, là est la vraie passion d’un lecteur, celle de vivre à fond les choses, celle de donner vie à ce qui n’est pas, donner à son imagination les clefs pour sublimer ce qui l’est déjà dans les mots d’un livre.

L’épilogue m’a fait le même effet que celui des Havres Gris dans le Seigneur des Anneaux ou alors His Dark Material (La Croisée des Mondes, dont le premier chapitre est adapté au cinéma et sort cet hiver..). J’avais la gorge sèche, des frissons indéfinissables et une envie de tout arrêter car je savais pertinemment que plus j’avançais, plus je rejoignais le moment où les aventures d’Harry Potter termineraient pour de bon.

Thanos me souffle qu’il reste encore les films et que cela nous laisse encore de belles images à attendre. Certes. J’attendrais alors… Mais une histoire qui se finit en appelle une autre.. quelle sera ma prochaine saga ? Je ne sais encore… mais j’ai hâte…


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