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Revue de presse : quand Liévremont et Domenech se parlent

Publié le 15 janvier 2009 par Pierre Salviac

Domenech et Liיvrement ne s’יtaient jamais rencontrיs. Sud-Ouest a organisי un face א face. Morceaux choisis :

ML :...Dans ton cas, Raymond, je coris que tu rpendrais plus de plaisir, avec ta nature franche et directe, dans le milieu du rugby que dans le milieu du foot...

RD :...il y a une question que je pose toujours aux gens du rugby : les valeurs du rugby, par rapport א celles du football, c’est quoi ?

ML : Les mךmes, א part qu’on les met en permanece en avant...Ce sont les valeurs du sport : la gיnיrositי, l’altruisme.

RD : Nous, on a les dיfauts de la mיdiatisation. j’espטre que le rugby יvitera חa. On a les mךmes valeurs mais elles sont perverties par la mיdiatisation, la peopolisation, l’argent.

ML : ...Je vais prךcher pour ma paroisse, mais on est le vrai sport de combat collectif...Chez nous personne ne peut יmerger. On a un public qui est assez convivial. Il y a quand mךme quelque chose de propre au rugby...

ML : Je sais que tu chantes la Marseillaise, mais , excuse-moi quand je vois que dans ton יquipe il n’y en a pas un qui chante ! On a envie de leur dire : "les gars, quand mךme chantez l’hymne, pas parce que vous y croyez, mais par rapport א ce que חa reprיsente". C’est tellement un facteur d’intיgration. Ce sont tellement des modטles, c’est dommage.

RD : Avant d’ךtre sיlectionneur, je n’ai jamais chantי la Marseillaise. Et dans la tribune je restais assis. Maintenant, sיlectionneur, c’est une fonction : tu peux pas ne pas la chanter. Et le jour de la finale de 2006, Lilian Thuram avait distribuי les paroles א ses יquipiers qui prיtextaient qu’ils ne connaissaient pas les paroles...


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