"La rupture des relations commerciales avec les sionistes par les pays de la région, musulmans et arabes, est la moindre des attentes des peuples de ces Etats", a-t-il déclaré aujourd'hui, à l'occasion d'une conférence de presse.
Dans une lettre adressée au roi Abdallah d'Arabie saoudite, le président iranien a également accusé certains Etats arabes et islamiques de complicité dans le «génocide» des Palestiniens à Gaza.
Si ses différentes interventions sont saluées par la rue arabe, c'est parce que les populations de cette région du monde y trouvent, en effet, l'expression de leur désarrois face à la tragédie palestinienne qui se déroule sous leurs yeux.
Mais que cherche vraiment le président iranien ? Faut-il voir dans ses déclarations un vrai signe de compassion ou une tactique politique visant à rallier à sa cause les peuples de la région ?
Ses détracteurs sont septiques. Ils s'étonnent, en effet, de voir leur président dépenser autant d'énergie à soutenir « des arabes sunnites », alors que l'Iran chiite est connu pour négliger, voir dénigrer, sa propre minorité sunnite.