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Plus complexes. C'est ainsi que Steve Jobs présente des problèmes de santé jusqu'ici évoqués comme un simple déséquilibre hormonal. En conséquence, le PDG d'Apple passe la main, pour six mois, à l'un de ses lieutenants, Tim Cook. Ce n'est pas une première. En 2004, Tim Cook avait déjà assuré l'intérim durant huit semaines, le temps pour Steve Jobs de récupérer de l'intervention chirurgicale entreprise pour lutter contre le cancer du pancréas. Forcément, suite à l'annonce, l'action d'Apple a fortement reculé. La machine à rumeurs s'est mise en route, questionnant la crédibilité de la perspective d'un plein retour en juillet de Steve Jobs aux commandes d'Apple, et la capacité de la firme à survivre sans son bouillonnant patron.
Personnellement, je trouve que c'est faire peu de cas du reste de l'état major d'Apple. Je m'explique : la personnalité de Steve Jobs n'est clairement pas étrangère à la renaissance de la firme depuis le début de la décennie. Mais elle ne suffit pas à l'expliquer.