Le tribunal correctionnel de Paris, après de longs mois de délibérations a relaxé les médecins et pharmaciens responsables du décès, à ce jour, de 117 jeunes traités à l’hormone de croissance qui leur a été administrée pour corriger un problème génétique les empêchant de grandir normalement.
L’hormone de croissance était produite à l’époque à partir d’hypophyses, une glande crânienne, prélevée sur des cadavres, sans chercher à connaître les causes de leur mort, alors que certains étaient gravement infectés, d’où la transmission aux jeunes victimes la maladie de Creutzfeld-Jakob.
Devant l’impossibilité de clarifier l’état des connaissances scientifiques à l’époque des faits, le tribunal, en prononçant la relax générale a privilégié l’aspect juridique au détriment de l’aspect humain, en jugeant les faits et non pas leurs conséquences, ce qui a conduit le parquet, dans l’intérêt de l’ordre public a interjeter immédiatement appel.